jeudi 13 mai 2010

Mardi 11 & mercredi 12 mai


Mardi matin les stagiaires se sont retrouves avec Etienne. Ils ont poursuivi le travailler de leur histoire personnelle. Ces histoires contiennent tous des thème universels : la culpabilité, la trahison, la captivité, des relations brisées. Cette fois ci Etienne a demande aux stagiaires de ne pas raconter leur histoire mais de la revivre. Tous les histoires se rencontrent et explosent dans une grande bagarre. Par hasard, Etienne entend un chant des stagiaires. Il réagit et décide d’intégrer le chant dans l’exercice. Le chant devient le facteur de liaison entre les différentes histoires. Les stagiaires chantent la chanson, de nouveau. Un à un, ils racontent leur histoire. Etienne veut qu’il le fasse d’une manière naturelle et simple. Sans gesticuler, sans se promener, sans élever sa voix, sans regarder dans le vide. Aussi, Etienne leurs poussent à jouer en Wolof pour que ça devient le plus naturel possible.





L’après midi Habib est enfin là. Malgré son voyage épuisant, il décide de ne pas ménager ses efforts. Il se propose d’apprendre aux stagiaires comment utiliser leur corps d’une manière naturelle : mouvement et son. Ensemble, ils font des exercices de respiration et de voix et ils apprennent des techniques des arts martiaux. A la fin de la journée les stagiaires se retrouve trempés de sueur.







Le matin d’après, les stagiaires se sentent éreintés. Néanmoins, ils se lancent dans le travail. Ils passent la mâtiné à travailler sur l’utilisation du corps, de la respiration et de la voix. L’idée est qu’ils commencent à connaitre leurs corps à fond. A un certain moment un pigeon s’envol dans la salle de répétition. Habib réagi à ceci et nous raconte du pigeon voyageur. Un pigeon d’un plumage blanc et qui n’accepte jamais d’être emprisonner. Quand on le met dans une cage, il se suicide. Le oiseau nécessite tellement sa liberté qu’il préfère mourir que d’être emprisonner. « Vous vous imaginez un aitre humain comme ça? » C’est cette aspiration de liberté qui doit être la force d’un comédien.



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